Sycomore

Merci à vous tous !

Ne lésine pas sur les apports de chaleur, sans trop de variation, cela permet une croissance homogène et il repart bien en sphaigne pure si tu maitrises bien l'arrosage par capillarité

Merci à vous. Jean je sais que tu aimes particulièrement cette espèce, comment va ta plante ?

Hybride primaire de Cycnoches chlorochilon par Mormodes badia, on est proche d'un Wine Delight mais avec un nouveau coloris même si les parents sont différents. Existe aussi en version orange lorsque M. badia arbore un coloris bordeaux. Cette plante me vient de Laurent que je salue au passage ! Le parfum est indescriptible, bien qu'un peu médicamenteux c'est très fort et agréable, je peux passer mon temps dessus à chaque fois que je passe devant. Plusieurs hampes en route bien que toutes ne soient pas synchrones celle-ci est la plus fournie.

Ah superbe cette espèce, j'envie ta possibilité de cultiver des Lycaste aussi bien !

C'est normalement ce que je ne ferai plus vu que la plante est bien vigoureuse maintenant ! Mettre à l'écrit ce qu'on fait au quotidien ça aide à prendre du recul sur la cultures des Orchidées donc autant en faire profiter, c'est le but d'un forum après tout.

Bien sympa et la fleur bien colorée ce que j'apprécie chez l'espèce. Bonne pioche !

Première floraison sur une jeune bouture, c'est une espèce particulière au feuillage linéaire (comme une aiguille de pin) à l'apex rétusé (d'ou le nom latin). La plante fait des fleurs solitaires et non des ombelles comme la plupart des espèces.

Phalaenopsis tetraspis Rchb.f 1870 Endémique des îles Andaman et Nicobar et de Sumatra. Pousse principalement en épiphyte sur les mangroves là où l’eau est encore douce et parfois en lithophyte au niveau de la mer. Culture : Ma plante fleurit plusieurs fois par an, jusqu’à trois fois sur les hampes déjà formées, parfois au profit de la vigueur de la plante qui se trouve affectée par cette profusion. Il m’arrive souvent de sacrifier des hampes naissantes pour forcer la plante à terminer son cycle de feuilles/racines convenablement sans s’épuiser. Il y a quelques années (c’est une de mes premières espèces de Phal) j’ai failli le perdre. Bien que rétabli maintenant je préfère privilégier le système racinaire à la floraison. J’ai réussi à avoir une certaine régularité dans la croissance. C’est une espèce réputée capricieuse, les fleurs peuvent avorter prématurément de façon régulière sans que l’on sache vraiment pourquoi (déplacement, courant d’air, variations de température, arrosages irréguliers…). J’avoue avoir tendance à la tripoter quand les fleurs arrivent, ne serait-ce que pour les photos. Le bouton peut avorter tant qu’il n’est pas mature, c’est frustrant quand on touche l’éclosion du bout des doigts… Après plusieurs cycles de floraison, j’en suis venu à la conclusion que l’intensité du marquage est principalement liée à la chaleur, les floraisons estivales sont bien plus maculées que maintenant. Légère odeur de crème cosmétique pas désagréable mais peu puissante, sauf pic de chaleur matinal ce qui n’est plus trop le cas en ce moment. Un détail que j’apprécie particulièrement c’est le pétiole qui est d’un blanc aussi immaculé que la fleur. Quelques notions issues de ma culture qui n’engagent que moi, cependant il est utile de rappeler de toujours privilégier des techniques que vous maitrisez ou savez cohérentes à vos conditions. Pour rappel je cultive mes Phalaenopsis sous LED en intérieur toute l’année. - Espèce qui demande un peu moins de lumière que ses semblables mais d’avantage de chaleur (Climat tempéré chaud – chaud). - Substrat classique à base d’écorce moyenne, sphaigne ou granulé d’argile (pour une hydratation homogène du pot) - Il faut absolument veiller à ce que la plante bénéficie d’une hydratation continue lorsque les boutons se forment, si la plante sèche trop les fleurs avortent. - Pas de repos observé Et voici les photos, je les aurais presque oubliées après tant de péripéties.

Moi aussi, le touché est génial mais alors qu'est-ce que c'est chiant à prendre en photo !

Merci ! @JL 33 Cela dépend de ce que tu recherches, chez bellina espèce fortement reproduites il y a eu des sélections à n'en plus finir pour rendre la fleur plus ronde et plus colorée mais c'est s'éloigner du standard qui n'a pas besoin d'être trafiqué. Voici à mon sens la forme la plus parfaite et naturelle que cette espèce peut porter (c'est aussi ce que je cherche au final) Photo d'un ami.

Merci à vous quatre. C'est avec l'âge que cette plante développe de multitudes de hampes toujours plus longues formant alors des guirlandes de fleurs, cette jeune plante bien que volontaire a encore tout à prouver !

Phalaenopsis cornu-cervi Bl & Rchb.f.1860 Forme rencontrée sur l'ile de Bornéo. La saison recommence pour cette espèce qui est en fleur 8 mois sur 12, à chaque cycle j'ai droit à une nouvelle hampe ou ramification mais pas encore de keiki. J'ai précisé (lamelligera) car ce n'est plus le nom en vigueur vu que cette forme a été ramené au rang de cornu-cervi, j'essaye de réunir plusieurs échantillon de cette espèce pour pouvoir ensuite les comparer et notifier les différences si il y en a. Bien sur de prime abord les motifs et formes sont différents du type mais c'est fréquent chez cette espèce qui a une large aire de répartition. Complément d'informations ici ! Voici quelques clichés anatomiques, je referais une photo d'ensemble lorsque toutes les hampes seront synchrones.

Phalaenopsis bellina Christ.1995 Un cadeau d'un ami cher qui me gratifie d'une première floraison. La hampe s'étant initié peu de temps après son installation dans ma culture elle a un défaut de symétrie qui se résorbera à la saison suivante je l'espère. Le parfum me fait oublier tout le reste...

Tuberolabium kotoense Yamam. 1924 Première floraison pour cette jeune plante que j'ai acheté l'année dernière chez Nicolas de La cour des Orchidées. C'est une miniature Taïwanaise de basse altitude, associée aux Aeridinae donc genre proche des Phalaenopsis et partageant une culture plus ou moins similaire. Demandant cependant plus de lumière et d'arrosage, pousse très bien en pot en augmentant la granulométrie du substrat ou en épiphyte sur un morceau d'écorce de chêne liège par exemple. Arrosage rigoureux et constant pour le bon développement des racines, pas de repos. J'ai choisi la culture en pot en raison de mes conditions (culture sous lampe) et ça pousse vraiment très bien, je conseille donc ce genre à celles et ceux qui veulent diversifier leur collection. La fleur fait environ 10x5mm, exalte un puissant parfum sucré qui embaume toute la pièce. Floraison de bonne durée. Très agréable à photographier mais demande une certaine rigueur pour capter tous les détails subtils de cette miniature.

Superbe plante et belle floraison qui met bien en valeur ses hiéroglyphes bien foncés mais j'émet juste une retenue car les fleurs gagneraient à être moins trapues et plus ouverte pour être parfaites. Bravo !

J'ai acheté un tubercule qui n'a jamais repris je suis dégouté, ma collection d'Habenaria n'est pas prêt de décoller lol Bravo !

D'habitude je suis pas fan des Dendrobium de la section Latournia mais cette espèce est sympathique, bravo !

Il ne faut pas exclure la possible introgression d'une autre espèce, quand je vois la fleur je trouve que quelque cloche mais je sais aussi qu'il y a une forte variabilité chez l'espèce donc je ne sais pas quoi en penser. Je confirme cependant que sur ma plante le parfum est agréable et ne semble pas "chimique". Voici la dernière floraison avant que je m'en sépare : Je n'ai jamais vu de clones de ce genre.

C'est fait pour piéger les cochenilles mâles qui volent, ce sont de vrais fantômes car je n'en ai vu que très rarement en train de voler alors que les femelles sont visibles sur les plantes. Ce piège est une bonne initiative par rapport au chimique mais j'émet des réserves. Je crois que les cochenilles comme certain pucerons (même ordre) se reproduisent par parthénogenèse (sans l'aide d'un mâle) ce qui rend ce genre de piège un peu obsolète. Je rajouterai que les phéromones (comme il est stipulé sur la boite) ne fonctionnent à priori qu'avec l'espèce Planococcus citri, l'appellation cochenille farineuse englobe énormément d'espèces, pas sur que ce soit celle-ci qui pose problème en culture...

Il n'y a rien à craindre des petites taches sur ton Fredclarkeara, de toute façon il va perdre ses feuilles en fin de cycle, il ne restera de cet événement qu'une photo vite oubliée. Pour noyer un FDK il faut le faire, car en période active de croissance ces plantes sont de vraies soiffardes, le bulbe de ta plante va encore grossir si tu lui apportes suffisamment d'engrais et va peut-être fleurir lorsque les feuilles seront tombées. Attention, bien respecter le cycle chez cette plante, au premier jaunissement des feuilles il faut réduire drastiquement les arrosages jusqu'à les arrêter complètement quand la plante perd ses feuilles.

Ce sont des espèces particulières ou des Phal. hybrides complexes indéterminés ?

C'est une légende urbaine que les acariens n'aiment pas les conditions humides, de plus il a plusieurs espèces d'acariens ravageurs et de là à supposer qu'une en particulier se complaise en situation sèche c'est à mon sens illusoire. Dehors il y a des prédateurs naturels mais pas suffisamment pour éradiquer une population qui sera libre de reprendre de la vigueur une fois rentrée en intérieur. Je dois le répéter partout mais la seule solution viable c'est d'introduire des prédateurs dans la culture...

Merci Virgile et Patou, Et j'ai été trop impatient pour faire les photos, les hampes étaient encore plus belles les semaines à venir mais je ne pensais pas qu'elles dureraient aussi longtemps, et puis il devient compliqué d'avoir une bonne lumière naturelle à cette période en intérieur... Oui ça marche aussi avec des coquilles d'huitres ou autres mollusques à la coquille calcifiée.

La nature fait des choses magnifiques, j'admire chez les autres cette espèce par contre ! Bravo.