Sycomore

Pour la culture ou la photo ?

Hybride naturel de D. kingianum par D. speciosum var. hillii, originaire d'Australie. Ces espèces ont une large aire de répartition et donc de formes distinctes, on les retrouve dans de nombreux biotopes disparates, plusieurs modes de cultures peuvent alors convenir. Ce Keiki m'a été offert par Christiane (Lycaste) il y a quelques années et que je remercie encore. Je voulais poster pour ton anniversaire mais les fleurs n'étaient pas encore prête... La plante prend doucement du volume et les floraisons se font plus abondantes même si tout est encore à faire pour égaler le pied mère ! Cette année j'ai voulu éprouver la plante, par conséquent elle a été sortie au printemps, bénéficiant d'une exposition maximale sans ombrage (expo Est) et y est resté jusqu'a il y a quelques semaines quand les hampes ont émergé, en voyant que ça n'avançait pas correctement j'ai rentré la plante et pouf ça s'est mis à pousser d'un coup. Bien sur elle était au sec total ou presque depuis la maturation des pseudobulbes, et a encaissé des températures négatives sans sourciller. Comme on peut le voir sur la photo d'ensemble, la pousse de l'année est relativement trapue (résultat d'une adaptation à une forte luminosité) et c'est celle qui porte le plus de fleurs donc je pense continuer ainsi. Grace, ou plutôt à cause du réchauffement climatique on va bientôt pouvoir cultiver de plus en plus de genres dehors toute l'année ! Les fleurs sont délicatement parfumée le matin, léger mais puissant.

De base le labelle sert (pour la plupart des genres - parfois en forme de piège) principalement de piste d'atterrissage pour les pollinisateurs, j'ai rien trouvé sur cette espèce mais on peut imaginer pas mal de choses en effet ! 😛 Oui j'ai vu sur la plante de Raoul Cere, une énorme potée avec tout autant de keiki, mais est-ce bien pour la plante ? Ça reste un mécanisme de survie et tous ne font pas de keiki alors peut-être est-ce un réflexe du à un environnement particulier... En tout cas ça fait de belles floraisons ! La plante est aussi interessante en végétation en effet ! Désormais j'évite la sphaigne pure car ça sèche trop vite sous mes lampes l'été, et les algues se développent rapidement... J'aime encore l'utiliser sur des petits pots mais sans devoir laisser sécher.

Hoya pubicalyx.

Et bien je dois dire que pour un Dendrobium il se plait sous mes lampes ! Quand je l'ai acheté la plante était montée, je l'ai passé dans un petit pot ajouré avec de l'écorce moyenne, je ne laisse pas sécher le pot complètement surtout en période de croissance. Il aime la lumière. J'espère qu'il en sera ainsi pour les saisons suivantes, cette espèce peut être assez florifère avec le temps. Deux hampes, mais décalées j'en profiterai plus longtemps (un peu plus d'un mois par fleur) ! Légère odeur de poivre. Le labelle "moquette" est une curiosité à lui tout seul.

Haha je pense à la même chose, j'adore ce labelle tout poilu ! Merci à tous.

Nouvelle fournée, je peux pas m'empêcher de le prendre en photo celui là, la forme est tellement parfaite (à mes yeux) Cette fois-ci il y a une fleur totalement blanche, chose que je n'avais pas encore pu observer. Il perd ses macules rouges pendant la période fraiche et sombre puis c'est lorsqu'il fait encore bien chaud en fin d'été qu'on peut le voir couvert de taches ! Mon C#1 qui devait faire une aussi belle floraison avorte comme chaque année ou stagne dans la croissance de ses fleurons, je vais essayer de donner plus de lumière.

Espèce endémique du Nord de la Thaïlande, actuellement en danger critique d’extinction, il ne subsiste à l’état sauvage que quelques parcelles isolées des pilleurs, on dit qu’il reste moins de 50 individus connus, c'est affligeant... Heureusement la plupart des espèces sont multipliées in vitro hélas le pillage des Paphiopedilum est encore d'actualité. C'est mon premier Paphiopedilum botanique, acheté chez les Lecoufle pour un bras j'étais crédule à l'époque ! L'année dernière j'avais ma première floraison et maintenant le train est lancé semble t-il. Si je n'avais pas foutu de l'eau dans la spathe d'une autre rosette j'aurai eu deux fleurs à admirer... Le feuillage reste palot, il doit lui manquer quelque chose mais quoi ? Avec les Paphiopedilum j'apprends doucement et ça évolue dans le bon sens pour le moment, je commence à avoir des résultats. Un nouveau fond à l'honneur aujourd'hui !

J'ai eu et je m'en suis séparé pensant que ça n'allait jamais fleurir, je regrette un peu plus à chaque fois que j'en vois... Je ne me lasserai pas de voir les photos même si il faut attendre des lustres pour revoir la floraison !

Oui je suis à l'affut sur mes plantes et je me documente beaucoup, je commence à avoir des automatismes ! Détrompe toi, dernièrement je les ai vu attaquer un Phal cornu-cervi (lamelligera) avec des feuilles particulièrement épaisses (alors qu'aux alentours c'était plus tendre) ils ne ratent aucun buffet à volonté ! L'humidité contre les acariens, une légende urbaine à mon sens !

Le Gecko vert est une espèce spécifique : https://fr.wikipedia.org/wiki/Gecko_vert_des_Hauts Au Costa Rica ce sera probablement une autre espèce... J'ai supposé que la photo a été faite à La Réunion comme l'indique de le profil d'Olivier.

Trop flou/loin pour donner une quelconque certitude, avec les Phalaenopsis il faut être patient, ça peut rester à ce stade et se developper plus tard. A rempoter quand les racines sont en croissances même si la plante est sur plaque, surtout dans le cas d'un transfert en pot.

Si on regarde la photo dans sa taille d'origine on voit les points rouges (et c'est bien les tisserands) ! Ici on les voit au microscope :

Marques typiques d'une attaque d'acariens (moins d'1 mm) généralement tetranyques tisserands (Tetranychus urticae). Dépoter, passer la plante au jet d'eau tiède, virer tout ce qui a été au contact avec la plante, rempoter dans du substrat neuf, et repasser la plante au jet (cette fois-ci juste les parties aériennes) deux à trois fois. Vérifier les autres plantes alentours et faire la même chose si nécessaire. Si grosse infestation, utiliser la lutte biologique (acariens prédateurs).

Exact je me souviens l'avoir fait fleurir à mes débuts en intérieur, mais je l'avais quand même sorti pendant à la belle saison.

Oh génial il doit apprécier se délecter du nectar de cet Hoya, même moi quand je vois les gouttes de "miel" je n'hésite pas ! Ça doit être un Gecko vert mais je ne suis pas sur, ou Anolis ? Merci pour le partage.

Bravo, belle espèce !

Une espèce que je me réserve pour plus tard. J’adore et bravo pour l’abondance de fleurs !

Génial j'adore en black, est-ce que le tien est parfumé comme le mannii l'est habituellement dans sa forme inaltérée ? Chez moi non, mais cette forme horticole a surement été trafiquée avec le temps.

Belle potée, bravo !

Très long à s'épanouir surtout quand les hampes sont aussi remplies !

Dans la nature ces plantes se servent de leurs racines comme substrat, la durée de vie de celles-ci est très courte environ un an, juste de quoi subvenir à la pousse de l'année. Au fil du temps la décomposition de cette motte racinaire entraine un source de nutriments conséquente. Les Catasetinae doivent plus que tout autre faire des réserves pour passer la mauvaise saison (sècheresse), un bulbe charnu et de belle taille est la garantie d'une reprise sans soucis. La plante ne doit manquer de rien pendant la croissance (engrais, lumière, et eau) Le substrat en détail : Terreau de feuilles de Chêne* légèrement composté (pas de chêne vert car trop riche en tanin - Quercus robur convient très bien), perlite, écorce granulométrie moyenne. Avec une majorité de terreau j'ajuste à l'oeil quand la répartition des éléments me conviens, ni trop riche, ni trop drainant. L'arrosage va jouer un rôle clef, c'est un peu le même principe qu'avec la sphaigne il faut surtout faire attention à ne pas saturer le substrat, dans ce cas j'arrose par le bas dans une soucoupe, et j'accompagne la nouvelle pousse en arrosant crescendo. * A récolter au Printemps, sous la litière des feuilles de l'année, puis tamisé pour enlever tous les débris, je fais sécher (pour que la pédofaune retourne à la nature) puis je le conserve dans à l'abris de l'humidité pour éviter le développement des champignons. Merci à tous pour vos appréciations !

Hybride secondaire de rosea qui s'exprime ici majoritairement : (C. warczewiczii × C. rosea) x C. rosea Fidèle, j'y ai droit chaque année, mais là, c'est une surprise de taille, quatre hampes (58 fleurs) sur le même pseudobulbe du jamais vu sur mes Clowesia, ça m'a laissé sur le cul ! Je dois en partie cette réussite à Michel et son fameux mélange miracle à base de terreau de feuilles de chêne, j'ai voulu tenter et le résultat est là. En plus d'un substrat riche il a eu droit à de l'osmocote et de l'engrais liquide. Toujours aussi parfumé, tarte citron meringuée de jour comme de nuit.