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Comment savoir si mes Phalaenopsis recoivent trop de lumière ?


Frédérique

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Je cultive mes Phalaenopis sous des grands Velux (environ 1 mètre de haut et de large), exposition sud-est et sud-ouest. En été je descends bien sûr le store pour éviter les brûlures. 

Certains de mes Phalaenopsis deviennent vert laitue, tirant légèrement sur le jaune à la base des feuilles, d'autres prennent un liseré rougeâtre, voir font des jeunes feuilles dont l'envers est presque rose/rouge. 

Jusqu'à présent je pensais que c'était juste une question de génétique et que ça n'avait aucune importance (je trouve même le côté rougissant assez joli), mais voilà que je viens de lire, sur un site Internet consacré aux orchidées, que cette couleur vert "chartreuse" clair était en fait un signe de chlorose/carence en nutriment, dû à l'excès de lumière. Donc un signe de stress et pas du tout quelque chose d'anodin. Et que les Phalaenopsis "sur-éclairés" poussaient et fleurissaient moins bien. Sauf si on augmentait la fertilisation, mais il faut le faire de façon "technique", en mesurant et ajustant le ph etc. 

Qu'en pensez-vous ? 

Dans mon entourage, quelqu'un cultive des vandas dans les mêmes conditions, sous des velux, sans apport de lumière artificiel, et elles s'éclatent.

Et maintenant que j'y pense, j'ai acheté l'an dernier des Phalaenopsis "jeunes plantes" qui ont périclité (le stuartiana a trépassé et le bellina stagne désespérément), sans que je comprenne pourquoi, se pourrait-il que ça soit dû à un excès de lumière ? 

J'ai pris quelques photos, manque de bol  l'aspect "tirant sur le jaune" n'est pas du tout flagrant.

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Sur les photos, comme tu le dis, rien de flagrant, si ce n'est que je trouve ces phals en très bonne forme !

J'ai également une pièce un peu dans ta config, avec un velux + grande fenêtre. Mise à part bellina qui m'a montré que finalement il se contentait de peu de lumière, avec beaucoup de lumière, je ne suis pas certain que cela le gêne (faudra que je vois dans le temps).

Pour les engrais, pour ma part, je reste constant dans mes applications et je ne varie plus. Eté comme hiver, soleil ou pas, température plus basse ou plus élevée, je fertilise systématiquement à chaque arrosage mais très très faiblement 

 

 

 

 

 

 

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Les deux premières photos il s'agit du Miva Fragrance qui est effectivement plutôt en forme, et d'un Joseph Wu dont j'ai perdu l'étiquette. Même si leur feuillage peut sembler correct, le Miva est arrivé chez moi avec 4 hampes florales, et cette saisons il n'en fait qu'une seule. Il a évidement le droit de se reposer un peu... 

Voici d'autres photos, un chouya plus explicites : il s'agit de mon supposé lueddemanniana Mindanao, les feuilles sont belles mais il y a ces décolorations, plus prononcées sur les vieilles feuilles, mais présentes aussi sur les récentes :

img_4523.jpg 

img_4522.jpg

 

Comme dit, ça ne me dérange pas visuellement, mais l'hypothèse d'une carence me chipote. 

 

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Ce que je peux te dire mais je ne sais pas si cela va aider

Pour ce Bellina, reçu en très mauvais état de la part du producteur (OrchidGarden), suite à échange avec quelques personnes sur ce forum car je n'étais pas certain du diag, je pense que le pb était une carence (l'excellent Irotoba avait raison !!!!! :lol: ). Maintenant il se porte de mieux en mieux et plus de décoloration de feuille, ....

 

J'attends juste sa première floraison

 

 

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Merci pour vos observations 👍

Sunset, oui je me souviens de ce Phalaenopsis, et justement, c'est bien de décolorations de ce type que je parle, sur les photos que j'ai insérées mais aussi sur d'autres Phals plus vieux genre hybrides de jardinerie.

Merilii, justement, j'ai rectifié ! Depuis le printemps dernier je fertilise à chaque arrosage comme préconisé par P. Polbos vu que j'ai acheté mon engrais sur son site, là où ça devient plus flou c'est le dosage. J'ai pris du Peter 20-20-20, il recommande une fourchette allant de 0.8 à 2 g par litre de flotte du robinet, mais sans rentrer dans plus de précisions concernant les espèces, la dureté de l'eau, parce que bon, le ph de l'eau ville varie énormément selon les régions, et j'imagine qu'un Phalaenopsis est moins gourmand qu'un Cymbidium. 

Du coup j'ai coupé la poire en deux et je mets entre 1g et 1.5 g par litre d'eau, j'utilise une cuillère à café donc c'est pas super précis comme mesure, et je prends soit de l'eau de ville super calcaire (nappe phréatique des calcaires de Beauce), ou mon eau de pluie de récupération filtrée, en fonction de sa disponibilité, elle est filtrée par charbon actif, c'est celle qu'on utilise dans la maison pour le ménage et les chasses d'eau. 

J'arrose par trempage, mes orchidées sont toutes en orchiata (quelques unes en sphaigne pure mais elle ne sont pas concernées par ce topic car arrivées trop récemment chez moi, et pour l'instant je les arrose avec la Mont Rocous sans engrais). 

Le hic c'est que je ne mesure rien, donc je ne sais pas si mon engrais est assimilé ou pas, vu qu'il paraît que si le ph est trop bas ou trop haut, l'engrais n'est que peu ou pas disponible pour la plante. 

Déjà ce point me chipotais un peu, et voilà que j'apprends que la lumière joue aussi un rôle dans l'assimilation des nutriments, va falloir que je me résigne à devenir un peu plus "technique", et j'avoue que ça me barbe un peu 😕

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voilà une photo qq mois après .... comme quoi c'était effectivement bien une carence.

Les fabricants d'engrais auront tendance à surévaluer la dose préconisée pour vendre. Divise par au moins par 2 ou 3 si tu mets de l'engrais en continu

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Je pense que je vais laisser tomber la fertilisation à chaque arrosage, ça fait maintenant plus de six mois que je la pratique et je pense que je peux espacer. 

Une question encore : lorsqu'on utilise la sphaigne, pourquoi faut-il éviter l'arrosage à l'eau du robinet lorsqu'elle est dure ? Vu que le problème de la sphaigne est son acidification plus rapide, ne serait-il pas intéressant d'arroser une fois de temps à autre avec de l'eau plutôt calcaire histoire de contrebalancer un peu cette acidité ? 

 

 

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Les plantes aiment les ph adaptés et stables, qui favorisent leur croissance et l'émission de racines. Je ne suis pas trop favorable à égaliser de temps en temps le ph de manière curative mais plutôt d'utiliser régulièrement des "ingrédients" proche du Ph souhaité.

Pour les phal, grosso modo, c'est un ph entre 5,5 et 7 max qu'il faut viser.

La sphaigne doit être bien lavée, pressée/écrasée, avant la première utilisation, afin d'éviter une acidité trop basse, le tout en essayant de pas trop casser les brins. Cela permet aussi de rendre son Ph plus stable dans le temps, sachant que quoi qu'il arrive, il faudra rempoter probablement tous les ans.

Pour ma part, j'utilise des solutions ayant nativement des ph proches en dessous de 7 (sphaigne, eau minérale, engrais...) afin de rester dans la marge de Ph souhaitée pour la plante.

Pour sur certain paphio, j'ai utilisé de la dolomie en poudre avec succès mais la culture est différente de phal (ph..)

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Je suis comme toi @Frédérique je trouve ça fastidieux et barbant de devoir tous pesé et ressortir les outils d'apprentis chimiste ou physicien franchement je fais tous au pifomètre. J'utilise le rain mix d'akerne ou le 20-20-20 de peters ou un 4-4-3 mais le tout très très dilué quelques gouttes ou pincé dans 1.5 l d'eau. Je passe d'abord sous l'eau du robinet pour mouiller les racines j'attends 10 min ou du moins que se soit bien verts après je mets une lichette d'eau engraissé. Certains phals en écorces ont quelques billes d'osmocotte. Et les en sphaigne sont arrosés eau clair et lendemain eau avec engrais. Ou en même temps avec de l'eau du robinet très peu engraissé. Je n'ai plus aucunes brûlures des racines depuis que je dose moins c'est à dire sans suivre à la lettre les recommandations des fabricants je mets moins que préconisé et beaucoup d'arrosage à l'eau clair. Éloigne les phals trop gourmand du pleins soleil d'hiver si tu n'arrive pas à suivre parsque j'imagine ça tape certes moins qu'en été mais le substrat doit pas sécher aussi vite pasque la nuit il fait pas la même température. En tout cas c'est le cas pour mes phalaenopsis derrière la baie sud. Ça chauffe mais pas assez longtemps pour arrosé plus. J'ai des tâches pigmentaire mais que l'hiver je peux pas faire autrement soit les éloignés soit plus d'engrais mais qui dit engrais dit eau et le soir il fait quand même bien minimum 17°C.

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Le 04/12/2021 à 07:24, Frédérique a dit :

Je pense que je vais laisser tomber la fertilisation à chaque arrosage, ça fait maintenant plus de six mois que je la pratique et je pense que je peux espacer. 

Une question encore : lorsqu'on utilise la sphaigne, pourquoi faut-il éviter l'arrosage à l'eau du robinet lorsqu'elle est dure ? Vu que le problème de la sphaigne est son acidification plus rapide, ne serait-il pas intéressant d'arroser une fois de temps à autre avec de l'eau plutôt calcaire histoire de contrebalancer un peu cette acidité ? 

 

 

J'arrose au robinet c'est suffisamment acide de base pour se le permettre. En tous cas chez moi l'eau du robinet n'est pas trop dure au alentours de 200 si mes souvenirs d'apprentis chimiste sont bons. L'eau du ciel trop rare et trop compliqué à récupérer en ville.

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Merci pour ce descriptif très précis du ta routine d'arrosage Merilii.

Oui c'est un peu escagassant de devoir tout mesurer, enfin j'imagine que pour certains c'est une seconde nature mais moi ça me barbe royalement 😜

Peut-être qu'il suffit de prendre le pli... 

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Il y a 5 heures, Frédérique a dit :

Est-ce que tu fais des mesures avec un ph mètre ?  

Je l'ai fait il y a quelques temps, juste pour vérifier la méthode. Mais maintenant, je ne me prends pas la tête avec cela et heureusement. Si je devais utiliser le ph mètre souvent, alors j'aurais abandonné depuis longtemps. Je suis partisan du moindre effort 😅 -> peu de plantes, même eau, même engrais et substrat si cela est possible, donc pas du tout contraignant.

Comme j'ai pas beaucoup d'orchidées (quelques phal essentiellement), c'est une eau minérale, son ph est indiqué sur l'étiquette (ph 6 mont coucous). L'avantage pour moi d'utiliser l'eau en bouteille versus eau de pluie, je limite aussi les bactéries... et en combinaison avec l'acidité de la sphaigne, cela réduit considérablement les problèmes sanitaires.

Mais cela n'est bien que pour un nombre réduit de plantes....

 

Il y a 5 heures, Frédérique a dit :

Je  m'aperçois que tu as stabilisé ta plante dans son pot avec du fil, bonne idée 👍

Oui mais ce n'est pas esthétique :lol:  

 

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La prise de tête est mauvaise conseillère.

Sauf à vouloir se lancer dans une production industrielle il faut rester simple : une eau assez douce, un peu d'engrais, lumière et température adaptées. C'est tout. Oublier la panoplie du petit chimiste.

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Il y a 10 heures, neo17 a dit :

La prise de tête est mauvaise conseillère.

Sauf à vouloir se lancer dans une production industrielle il faut rester simple : une eau assez douce, un peu d'engrais, lumière et température adaptées. C'est tout. Oublier la panoplie du petit chimiste.

Maintenant grâce au forum tous cela prend du sens. Au début on cherche absolument à tout optimiser en cherchant les problèmes où il y en pas et à force de persévérance à les créer 😅.  On se dit ils ( les cultivateurs chevronnés )  nous disent pas tous ya forcément qqch à optimiser.

Mais le problème c'est parfois qu'il n'y en a pas. Surtout chercher à faire au plus simple finalement eau lumière chaleur engrais un peu et laisser le temps faire le reste. 

Si elle a survécut l'été sous ce velux pourquoi elle n'irait pas bien cet hiver ? 

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Tu as raison je me prends sans doute trop la tête. D'ailleurs, lors de ma première période "orchidophile" de 2004 à 2010 (en gros), c'était pareil, je me posais trop de questions et passais mon temps à tourner autour de mes orchidées et à changer leurs conditions de vie, ce qui ne leur réussissait pas du tout, comme dit Sunset elles préfèrent la stabilité... 

 

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  • 3 weeks later...

Du sel d'Epsom aussi, qui est en fait du sulfate de magnésium, une petite pincée dans l'eau d'arrosage de temps en temps :) je n'y pense pas assez... 

Je le trouve en pharmacie, et ça ne coûte quasi rien, on doit le trouver autre part aussi? 

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  • 5 weeks later...
  • 4 weeks later...

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