birdy

Venant du maitre incontesté de l'ergotage analytique dans quelques autres sujets ici, cette remarque me va droit au coeur. Je note également ta parfaite maitrise de "l'évitement". En terme rugbystique, on appellerait ça "taper en touches". Bref, si l'organisation et le triage d'écorces n'est pas mon fort, j'estime par contre avoir une certaine capacité à me remettre en question. Chacun ses qualités.

C'est que tu es (étais) probablement mieux organisé que moi. Et ceci sans ironie, l'organisation n'est pas une de mes qualités et j'ai fait preuve d'un peu de mauvaise foi car en effet, lorsque j'ai potentiellement un peu de temps libre dans ma vie , j'estime avoir d'autres priorités (même en loisir) que de passer du temps à ramasser et à préparer des écorces (sans compter que les pins par ici, c'est pas une essence qu'on trouve à tous les coins de rue...) Dommage toutefois que tu relèves uniquement ces propos qui sont somme toute hors sujet et que sur le reste, tu préfères garder le silence. Mais ce silence est en quelque sorte une réponse.

Bernard, comme le dit louis, sur le papier, ton raisonnement est logique concernant l'impact écologique. En réalité, c'est à prouver Mais dans ta réflexion et celle de mf71, qui a engendré ma remarque moi non plus et je pense que des milliers de cultivateurs avant nous n'en avaient pas l'usage. Je ne vois nulle part qu'il est question de l'impact écologique mais plutôt d'efficacité de culture. C'est en tout cas comme ça que je le comprends. De plus, si tu arrives à faire un produit équivalent à l'orchiata en prélevant dans la nature, je suis curieux et veut bien lire un topo de ta part. Perso., je comparais ça à la m… qu'on trouve chez Truffaut. Et là, y a pas photo.

A la base, on parle d'une écorce de qualité ce qui globalement, dans le monde des orchidées, est assez rare. On est d'accord que l'écorce de chez Jar…land ou Truf…ait, ça fait le job mais c'est quand même pas la panacée. Je trouve parfois pénible que la génération expérimentée, qui a certes éprouvée et validée des méthodes qui fonctionnent, soit régulièrement négative face aux nouvelles choses qui arrivent sur la marché... Faut aussi savoir avancer dans la vie, mais en restant prudent on est d'accord.

Ah ok, je savais pas que la Canopée avait de la 3-6mm. Ca peut le faire pour certaines sorties mais ça peut être aussi un peu petit pour d'autres. A voir en fonction des espèces.

La taille la plus petite dispo chez nous pour les sorties de flacons, c'est la 6-9mm. Ca fonctionne très bien pour les sorties de flacons. Perso., j'en ai en pure et d'autres mélangés à tourbe/perlite/pouzzo. Ceci toujours pour les mêmes raisons, la pure sèchant parfois trop vite à mon gout dans certains pots et pour certaines plantes. Mais j'ai des sanderianums en orchiata pure qui ont bien démarré (sortie de flacons printemps 2013) et là, ça envoie sévère niveau croissance. Donc je te conseille d'abord une utilisation pure et si jamais tu trouves que ça sèche trop vite, tu peux toujours ajouter des élements "humidificateurs" et voir dans le temps ce que ça donne.

Dans mes conditions de culture, ça s'hydrate mieux qu'une écorce classique mais ça reste insuffisant par rapport à mes attentes. Disons que l'orchiata pure en 9-12 et encore plus 12-18 sèche plus vite que mon mélange écorce classique 10-15/pouzzo/sphaigne. Ca semblait logique mais encore fallait il le confirmer. C'est confirmé. Y aurait la solution de faire ledit mélange avec l'orchiata. Mais la durée de vie de cette écorce et sa stabilité par rapport à l'acidification serait en partie effacé. C'est pas le but puisque que c'est LE principal avantage de cette écorce. Je vais quand même tenter quelques plantes pour voir. Bref, je suis encore perplexe. Je tâtonne, je continue de chercher.

C'est vrai qu'esthéitiquement, c'est original. Après, je pense qu'en terme d'ergonomie, c'est moyen non?

Tiens, je sais pas si c'est le lieu mais quelle est exactement la dif. entre un purpurata werkhauseri et un coerulea?